mardi 24 septembre 2013

☼Vacances☼ (...suite...)

Les lèvres de Chanty se faisaient timides, Leroy pour sa part, eu du mal à percuter sur ce qui arrivait présentement. Tout d'abord, ses yeux s'agrandirent de surprise devant l'audace de la rouquine, qu'il connaissait plutôt timide et renfermée. Puis, comme malgré lui, ses mains vinrent agripper les épaules de la jeune femme et il la plaqua contre son torse pour répondre à ce baiser.
La rouquine s'enhardit et se pressa un peu plus contre la poitrine de Leroy, mais celui-ci crispa ses doigts et la sépara de lui, encore abasourdi. «Chanty!!!! Mais qu'est-ce qui te prend! Ce n'est pas ton genre de…!» Il ne finit pas sa phrase, encore estomaqué de l'aplomb de son amie.

Aussitôt séparée de lui, la Gryffondor su qu'elle venait de faire une grosse bêtise, mais cela avait été plus fort qu'elle.
Elle s'était attendue à plus, surtout voyant que le grand blond faisait un suprême effort pour se contrôler. Elle risqua tout de même. «Pourquoi ça ne serait pas mon genre? Aujourd'hui c'est mon genre et alors?» Son cœur cognait contre sa poitrine, blessée d'avoir été repoussé, ou peut-être la chaleur qui l'avait envahie lorsqu'elle avait touché le corps de Leroy, elle ne le savait pas trop, mais une chair de poule avait élu domicile sur sa peau.

Le nordique dégluti, essayant tant bien que mal de maîtriser la fièvre traîtresse qui l'avait prise, et lorsque la jeune femme fit un mouvement pour revenir dans ses bras, il leva les paumes de ses mains, stoppant son geste. «Non…d'accord? Non!»

Chanty avait encore une lueur dans ses émeraudes, qu'elle n'essaya pas de camoufler. «J'en ai envie…et toi aussi je le vois bien, alors pourquoi non?» Elle essayait d'afficher une assurance qu'elle ne ressentait pas du tout, mais maintenant qu'elle s'était lancée et dévoilée, autant qu'il voit une bonne fois pour toutes, l'attirance qu'elle avait à son égard. Elle rejeta sa lourde chevelure rousse derrière son dos, aidés de ses mains, ce qui accentua la courbe de ses seins aux pointes durcies par le vêtement encore mouillé ou peut-être autre chose. Elle voyait bien la braise dans le regard verron du Serpentard, aussi elle mit ses mains sur ses hanches et releva fièrement la tête en guise de bravade. «Alors! Dis-le…dis-le que tu n'en as pas envie!»

Le jeune homme faisait un effort suprême, son torse se soulevait au rythme de son souffle qui s'était brusquement accéléré. «Je... je n'ai pas... » Soudain, il s'approcha d'elle et la reprit brusquement par les épaules et la plaqua de nouveau contre lui pour s'emparer fiévreusement de ses lèvres. Il la renversa sur la couverture, ses mains de part et d'autres de son visage, et aussitôt, la rouquine entoura la nuque de Leroy avec un gémissement. Ce petit geste de violence l'avait excité et elle donna ses lèvres avec une ardeur qu'elle ne put pas contrôler.
Pour elle, c'était son tout premier vrai baiser, elle se sentait un peu maladroite, mais pour lui, il était clair qu'il en avait eu beaucoup déjà.

Sa petite plainte eut l'air de faire un effet foudroyant sur le nordique, car sa langue vint envahir l'entre de la sienne, pour une danse folle. Il semblait avoir abandonné tout espoir de se maîtriser et son excitation était ressentie par la jeune femme, qui laissait aller ses sens de plus en plus en éveils. Leroy plaça un genou entre ses jambes et instinctivement, Chanty releva l'un des siens, le glissant contre sa cuisse. Presque timidement, ses mains quittèrent la nuque du Serpentard, pour venir explorer son dos avec toute l'inexpérience qu'elle avait, puis doucement, elles descendirent vers les fesses de l'homme qui recouvrait son petit corps encore vierge des assauts amoureux masculin…

mercredi 18 septembre 2013

*Vacances* (...suite...)

Rhoo! Il le faisait exprès le saligaud! Il le voyait bien le trouble dans son regard et il s'en amusait!
Chanty baissa soudainement ses émeraudes et fit taire le mal dans son bas-ventre et tenta de faire taire son cœur qui cognait contre sa poitrine. Non mais et puis quoi encore! Elle n'allait pas se donner en spectacle quand même non?

Elle se dégagea, le rouge aux joues, et courut à l'eau sous le rire goguenard de Leroy. Pff! Il avait surement eu déjà beaucoup de petites amies mais elle, elle n'avait eu personne, pas même un baiser! Quelle tristesse à 16 ans! Le nordique entra à son tour dans l'eau et vint nager tranquillement à côté de la Gryffondor.

«Comment ce fait-il que tu sois seule ici Chanty?»
«J'ai passé l'été ici, maman est en pleine préparation de son prochain défilé et papa est sur une mission à long terme alors je préférais être ici plutôt que seule de l'autre côté. Et toi? Pourquoi être revenu si tôt? Tu as une famille ici pourtant.»
 «Ah! Seule de l'autre côté ou seule ici…tu es seule quand même! Pour ma part, j'en avais marre d'être chez mes parents, ils me saoulent tout le temps pour que je reprenne les affaires familiales et je n'en ai pas le désir. Et puis, j'avais autre chose à faire.»
Il n'en dit pas plus, gardant le mystère de ses allées et venues…comme toujours. Il disparaissait et réapparaissait à Poudlard et elle ne savait pas trop pourquoi. Il gardait un secret c'était certain, mais elle ne savait pas lequel.

Continuant de barboter dans l'eau, elle était troublée. Pourquoi il était là, avec elle? Il ne semblait pas vraiment intéressé à elle pourtant, il n'était pas indifférent. Pas toujours mesquin, et pas toujours gentil. C'était un homme étrange…oui, oui, malgré son âge, il était déjà un homme avec une certaines maturité, comme si on la lui aurait imposée. Hautain, ça c'est certain, mais la rouquine passait par-dessus ce trait de caractère et parfois, ce côté disparaissait avec elle.
 Ils étaient amis, mais, ils ne l'étaient pas vraiment. C'était étrange comme relation entre Leroy et Chanty. Il savait qu'elle était attirée par lui, mais il l'ignorait, et lorsqu'elle ne montrait rien de particulier, il faisait comme tout à l'heure, il jouait à l'aguicher. Tantôt distant, pourtant, il semblait parfois rechercher sa compagnie pour X raison qu'elle ne savait pas. C'était un garçon insaisissable. Ou c'était peut-être juste elle qui ne savait comment cerner les gens.
Haussant les épaules, elle laissa ses pensées de côté puis fit la planche sur le dos et se laissant emporter par le bel après-midi.

Ils se baignèrent encore une bonne quinzaine de minutes, puis ils sortirent de l'eau. Partageant la serviette, ils s'épongèrent l'un après l'autre puis prirent place sur la grande couverture, réchauffée par le soleil. Couchés côte à côte, ils lézardaient au soleil. Chanty tourna la tête vers le Nordique et le vit soucieux. Elle se demandait bien ce qu'il pouvait avoir, mais en profita tout de même pour regarder son corps dénudé. Se tournant de côté, face à lui. Il portait un maillot aux couleurs des Serpentard, surement une grande marque, car il était d'une coupe parfaite. Ses émeraudes se promenaient sur les coutures avec connaissance et appréciation du travail de la couturière.

«Tu sais, si tu continues à regarder mon maillot, je vais me faire des idées!»

Elle revint rudement à la réalité, empourprée et bafouillante. «Heu! Non…ce n'est pas…je n'heu! Je regardais la qualité des coutures.»

Leroy se tourna alors sur le côté à son tour, la tête posée sur son poing. Quelque chose avait changé dans son attitude et la rouquine ne put l'analyser encore une fois.  «Tu me dragues?»

«Heu! …Non! Pas du tout je…ça te dérange?»

Le regard verron du grand blond se remplit de surprise. Ils étaient face à face, tous les deux la tête sur la main et se regardaient yeux dans les yeux. Chanty laissait voir pour la première fois qu'elle n'était pas insensible au Serpentard.

«Heu! Non! Oui! Ce n'est pas une bonne idée!»
«Pourquoi?»
«C'est dangereux de me draguer aujourd'hui»

Euphémisme, ne l'était-ce pas en tout temps? La rouquine se mordit légèrement la lèvre inférieure, ne délaissant pas les yeux de Leroy. «Dangereux? Je ne comprends pas!»
«Parce qu'aujourd'hui, je suis…disons…frustré!» Ce disant, son regard était descendu sur la poitrine de la jeune femme.

La Gryffondor suivit ce regard et un petit sourire se dessina sur ses lèvres. «Ahh! Frustré? Dans quel sens?» Dit-elle d'une voix rauque, ses émeraudes plissées.



«Dans le sens de…bah! Tu vois…pas besoin de te faire un dessin si?»
«Je ne veux juste pas me méprendre, dans le sens de…»
«Le sens de frustration dans le genre que fait ce genre de vue présentement» dit-il montrant du menton sa poitrine rebondit, ce qui la fit rougir.
Elle maintient son regard fixé sur son visage. Jamais elle n'avait fait cela. Oh! Pas qu'elle se sentait très sur d'elle, mais, ses sens avaient pris le dessus. Aussi, son sourire disparut, au contraire de celui de Leroy, et sérieusement, elle lui dit. «Et pourquoi tu te retiens alors?» Inconsciemment, ses lèvres étaient demeurées entre- ouvertes.
Pour sa part, une étrange expression s'était faite sur le visage du Serpentard. Stupéfaction! «Q-Quoi!»
«C'est toi qui as besoin d'un dessin maintenant?» dit-elle avec un sourire taquin.
Une flamme passa dans le regard verron de Leroy, mais il secouait la tête. «Non Chanty, il ne faut pas. Ce ne serait pas bien, ni pour toi, ni pour moi.»

Chanty ne comprenait pas trop. S'il en avait envi, si elle aussi en avait envie, pourquoi alors? Elle voyait dans son regard une certaine flamme, pourtant, il ne reculait pas non plus! Le cœur de la rouquine commençait à s'emballer. Elle n'avait jamais dragué, même Hugo elle ne le draguait pas et encore moins Défo.
Leroy s'était différent, certes il l'attirait énormément, peut-être même avait-elle quelques sentiments plus qu'amicaux, mais était-ce l'amour avec un grand *A*? Non! Il ne fallait pas se leurrer, le Serpentard n'avait pas l'air du genre à roucouler comme un gamin malgré son jeune âge.

Déçu, elle soupira et se redressa assise sur ses talons, époussetant une poussière invisible, cherchant à reprendre contenance. Elle devait être trop moche pour lui, elle n'était pas un super canon, riche héritière au sang pur. C'était peut-être mieux ainsi, elle aurait surement fait une bêtise, juste pour un désir qui devenait envahissant. «D'accord, j'ai compris!» Dit-elle, mettant son bras normal par-dessus celui handicapé, essayant de le cacher.

Comme s'il avait lu dans ses pensées, il se redressa également pour s'assoir, le dos très droit, les mains en avant comme pour la calmer, mais son sourire était revenu, avec une pointe d'excuse. «Non, non, ce n'est pas ce que tu crois.»

Chanty le regarde droit dans les yeux. «Alors explique...»

Leroy leva les mains au ciel pour les rabaisser vers elle. «Franchement... juste parce que là, aujourd'hui, je suis frustré, je ne vais pas te sauter dessus! Que pour du désir!»

La Gryffondor leva les yeux au ciel, exaspérée. «Et qui te dis que je ne le suis pas moi aussi frustrée»
Le jeune homme souriait, ne la croyant pas. Il la voyait comme encore une petite fille. «Et depuis quand tu es frustrée toi...?»
Mais Chanty ne le trouvait pas drôle. Elle se pencha vers lui, s'emparant de sa main pour la mettre sur le haut de sa poitrine, là où il pouvait sentir les battements de son cœur. «Bah! Quoi! Je suis humaine, je ne suis pas de bois, je suis faites de chair tout comme toi tu sais!»
Tout sourire disparu, le nordique fronça les sourcils, et retira sa main pour la poser sur la joue de Chanty. «Je sais bien... mais je ne suis pas celui qu'il te faut tu sais...»

La rouquine se retourna pour s'assoir face au lac et ne plus le regarder. Là il était vrai qu'elle était frustrée, et son bas-ventre douloureux n'arrangeait pas les choses. «Bon sang Leroy, je te demande pas en mariage, mais bon si je ne suis pas assez bien pour toi je ne supplierai pas.» Après une fraction de seconde de silence, elle ajouta dans un soupir. «Laisse tomber»

Le grand blond était surpris. Il n'avait jamais vu la douce petite chanty de cette manière, agir de la sorte. Il fronça les sourcils. «Mais enfin Chanty, qu'est-ce qui te prend tout d'un coup?»
C'était l'arroseur arrosé, la situation était inversée. Enfin presque! Il semblait mal à l'aise, malgré le désir qu'elle pouvait entendre dans sa voix.
Elle se redressa encore une fois et lui fit face avec un air décidé, qui ne lui était pas habituel. «Qu'est-ce qui me prend? Voilà ce qui me prend!»

Tout en se soulevant, elle glissa sa main normale sur la nuque de Leroy et l'attira à elle et prit ses lèvres…

vendredi 6 septembre 2013

☼Vacances (suite...)

Chanty ne savait pas si elle pouvait lui faire confiance, mais elle était vraiment gelée cette fois et la peur d'être malade fini de la décidée, même si elle savait que le serpentard risquait bien de ne pas tenir sa promesse. Elle claquait des dents lorsqu'elle reprit la parole.

«Tu le promets?»
«Tu sais très bien que je suis un serpentard, crois-tu pouvoir me faire confiance?» Dit-il avec un air étrange dans le regard. «Mais…as-tu le choix?»

Grr! Non! En effet, elle n'avait pas le choix. Tant bien que mal, elle essaya de se cacher du mieux qu'elle pouvait. Son bras normal cacha son petit duvet dénudé et, de celui handicapé, elle couvrit à peine la moitié de son opulante poitrine. Elle sortit de l'eau, fixant ses émeraudes sur le regard verront, fermé, du grand blond, prête à retourner à l'eau s'il ouvrait un seul de ses yeux.

Il tenait la serviette de ses deux mains, présentant un refuge chaud pour la rouquine, qui s'y glissa rapidement. Les bras de Leroy se refermèrent sur le corps de la jeune femme qui frisonna sous la chaleur de la serviette qui entourait la nudité de la sirène. Elle grelottait maintenant malgré la chaleur de la journée et de la serviette, aussi, Leroy entreprit de la frictionner énergiquement avec un regard étrange, qui mit Chanty mal à l'aise.

Il était bizarre, ou peut-être était-ce son attirance physique vers lui qui faisait qu'elle ne savait comment agir avec lui. Pourtant, il ne fit rien de déplacé ou d'oser, mais elle commençait à avoir chaud…très chaud!
Le Serpentard du sentir son malaise, car il la lâcha subitement avec un sourire narquois qui fit rougir de plus belle la rouquine.
Elle releva la tête en signe de défi et se pencha pour prendre son maillot de bain. En se relevant, elle échappa un pan de la serviette et avec un petit cri de bête blessé, elle se rua dans les arbustes pour s'habiller, rentrant la tête dans les épaules en entendant Leroy rire.
Pff! Pourquoi était-elle tant attirée par ce garçon? Elle n'aimait pas spécialement les blonds en plus, alors pourquoi lorsqu'il se retrouvait près d'elle, elle se sentait rougissante et gauche? La réponse était facile à trouver, il l'attirait physiquement voilà tout!
Elle secoua la tête avant de sortir du bosquet. *Allons, reprends-toi! Ce n'est que de l'attirance physique après tout, il n'est pas le seul garçon qui t'attirera dans la vie*
Forte de cette résolution, elle vint s'installer sur la couverture et leva la tête vers Leroy, toujours debout.

«Hé! Bien…assieds-toi, tu as faim?»

Avec un sourire en coin, il s'exécuta, semblant toutefois la trouver un peu idiote.
Pourquoi le fit-il? Elle ne le savait pas trop, et ne chercha pas à savoir. Elle n'était plus seule pour son repas, alors autant en profiter!

Elle se tourna vers le panier de pique nique et l'ouvrit pour en sortir les victuailles, verres et jus de citrouille. Elle regretta à l'instant de ne pas avoir pris une bouteille de vin, mais bon, tant pis, elle aura l'air d'une enfant et c'est tout!

Pourtant, la jeune rousse avait bien changé en seulement une année. Elle avait perdu du poids, avait légèrement grandi, elle devenait une belle jeune femme, mais n'en avait pas conscience. Peut-être pour cela qu'elle n'arrivait pas à déchiffrer le regard verron du grand blond, mais, le Serpentard la toisait plus avec un brin de supériorité, même s'il n'était pas vraiment mesquin ou méchant, la rouquine sentait qu'il la prenait pour une enfant malgré tout.

«Tu veux un jus de citrouille?» Dit-elle en lui versant un verre, mal à l'aise.

Elle aurait dû mettre ses vêtements plutôt qu'un simple bikini, elle était gênée et maladroite.
En levant le verre, elle percuta sa cuisse et le jus se répandit sur son ventre. Avec un cri d'indignation, elle essaya de prendre sa serviette de plage afin de s'éponger, mais Leroy arrêta son geste.

«Allez, viens, on va à l'eau petite souillon!»

Il se leva et avec des gestes, ma foi calculé, il enleva son t-shirt semblant faire exprès pour faire jouer ses muscles déjà bien développés pour un garçon d'à peu près le même âge. Peut-être était-ce normal pour un Nordique, elle ne le savait pas, mais ses émeraudes étaient un peu trop attirées par le spectacle qu'elle avait devant elle. Il du le sentir car un sourire narquois se dessina sur les lèvres du grand blond qui,  jouant le gentleman, il lui tendit la main. Elle y déposa la sienne de son bras valide, cachant inconsciemment celle handicapée et il la tira si facilement debout, qu'elle vint percuter contre sa poitrine…