vendredi 23 mars 2012

☼INTERMÈDE☼


Prendre le train ne fut qu'une formalité. Revenant dans la zone moldu, elle suivit le chemin jusqu'à la gare et chercha les quais 9 et 10. Une fois arrivée sur place, elle regarda tout autour d'elle. Le train hyper rapide était prêt au départ, les gens couraient pour ne pas le manqué, la gare était en effervescence. Elle seule semblait prendre son temps, se moquant de raté le train ou non. Bien évidemment, elle ne voulait pas raté son train, sauf que ce n'était pas celui qu'elle cherchait. La rouquine semblait même être en admiration devant la grande colonne abritant les deux petites pancartes portant les numéros 9 et 10. Les passant semblaient la trouvée étrange avec ses vêtements médiévaux et sa fixation sur les briques. Bien sur, elle attendait que personne ne la vois et maintenant certaines qu'on ne la remarquerait pas, elle fonça dans la dites colonne et un voile apparut devant ses yeux durant quelques secondes pour finir par s'éclaircir du côté de la gare du monde sorcier.

Alors là, cela valait le détour! Tout comme dans la taverne, des pancartes aux images mobiles étaient placardés, des journaux traînaient par-ci par-là, et des gens des plus bizarres couraient pour attrapés le train…et quel train. À l'instar du reste de ce qu'elle avait vue à traverse, le train était magnifique. D'un autre âge, c'était un train à vapeur, comme les touts premiers train existants. Il était splendide! Comme tout ce qu'elle découvrait jusqu'à présent de sa nouvelle vie.
La jeune femme se dirigea vers le guichet pour achetée son billet.

«Un billet pour Poudlard Monsieur s'il-vous-plait!»

L'homme derrière le guichet sourit. C'était un grand homme noir, très mince, à l'air niais et il était habillé d'un ensemble complet veston en tweed bleu marine.

«Voilà jeune fille, faites un bon voyage.»

Chanty souriait et elle le remercia en lui donnant l'argent et prenant le billet de train.

«Merci Monsieur, bonne journée à vous»

Toute excité par ce futur voyage, la rouquine se retourna un peu trop rapidement et se prit le pied dans la patte d'un banc qui reposait juste à côté. Elle faillit trébuchée et se rattrapa de justesse, rougissante et riant gauchement. Le chef de gare, qui se trouvait tout près, lui tendit son bras pour l'aider à monter dans le train avec l'air de dire que cette jeune fille était très gauche.
Chanty le remercia, mais gênée comme elle l'était, elle n'aurait su dire à quoi ressemblait ce chef de gare. Elle sauta dans le train et se chercha une place dans une cabine ou il n'y avait personne. Une fois assise, elle se débarrassa de son petit sac à dos magique et le déposa à côté d'elle, l'ouvrit et fouilla à l'intérieur. Elle en sortie un petit oreiller et avec un soupir, elle s'installa, pour une sieste.

Le voyage se passa sans encombre et Chanty se réveilla sous le sifflet du train, annonçant son arrivée à destination. Elle avait dormit tout le long du voyage. Descendant du train, il n'y avait personne pour l'accueillir, mais elle n'en avait cure. Elle s'engagea vers le chemin et une pancarte, grande et très visible lui indiqua qu'elle était belle et bien à Préaulard.
La rouquine soupira d'aise. Ce soir, elle serait à Poudlard. Elle se sentait comme un jour d'anniversaire. Excitée comme une puce, elle avança et se demanda ce qu'elle ferait bien en attendant l'heure prévue. Faisant encore quelques pas, elle vit une affiche annonçant une fête foraine.
Tiens! Pourquoi pas? Elle avait le temps d'aller y faire une petite virée, et qui sait, elle gagnerait peut-être une peluche, elle adorait les peluches, même à son âge.
Aussitôt dit, aussitôt partit en direction de la fête foraine. Marchand d'un pas rapide, regardant par terre, elle fini par percutée quelque chose…ou plutôt quelqu'un. Se confondant en excuse tout en levant les yeux, ses émeraudes rencontrèrent trois paires d'yeux féminins.

«Oh! Pardon!» Dit-elle à l'instar des excuses présentées à Leroy quelques jours plus tôt pour la même bévue. «Ce que je suis maladroite.»

Les trois fillettes d'environ son âge éclatèrent de rire en aidant la brunette que la rouquine avait percutée, à se redressée. La blonde des trois prit la parole et la jeune rousse ouvrit de grands yeux.

«Bonjour, Camille Waller, Elle c'est Tari et celle que tu as percuté est Cassandra, Camille est enchanté de faire ta connaissance. Ou vas-tu comme ça?»

La rouquine regardait Camille avec un regard ahuri. C'était la première fois que Chanty rencontrait une personne parlant d'elle à la troisième personne. La dite Cassandra s'avança et prit la main de la rouquine avec joie.

«Enchantée Chanty, je ne t'en veux pas, un accident c'est vite arrivé.»

Puis ce fut au tour de Tari, et là, la jeune nouvelle sourit franchement cette fois. La petite blonde avait les oreilles pointues et la rouquine trouvait cela charmant.

«Salut, Tari c'est moi, contente de te connaître Chanty, tu es en quel année à Poudlard?»

La petite aux oreilles en pointe avait bien remarquée qu'elle était plus vieille que l'âge normal pour arrivée en première année. La jeune femme rougie légèrement et rentra son bras plus cours dans sa manche de robe médiéval.

«Bah! En fait, je suis arrivée la semaine dernière ici, avant j'étais à New York avec mes parents et là, j'allais voir de quoi avait l'air la fête foraine.»

Les trois amies sourirent à la rouquine et se mirent de chaque côtés d'elle et l'entrainèrent vers la fête foraine. Heureuses et enjouées, les 4 filles s'amusèrent bien tout en faisant connaissance. Chanty se sentit bien, du coup, elle arriverait à Poudlard avec trois nouvelles amies et deux nouvelles peluches, qui elles, gigotaient dans son sac, car elles étaient magiques. Elles profitèrent de la fête foraine durant quelques heures. Le temps passait et il était temps pour elles de prendre la route de Poudlard.

Elles sortirent de l'enceinte de l'air de jeu et prirent la route qui menait à l'école. Une fois aux portes du parc, Chanty s'arrêta.

«Allez devant, je vous rejoint dans la grande salle dans pas longtemps.»

Elle laissa ses amies passées devant. Pour sa part, elle avait besoin d'un peu de solitude. Regardant vers l'école, ses émeraudes parcoururent les environs.

(Ça y est, j'y suis enfin, une nouvelle vie commence pour moi)

Le soleil se couchait doucement et l'air était encore très clément. La jeune femme profita de cet instant de pur bonheur, respirant à fond, s'imprégnant de l'air ambiant, serrant une de ses peluches dans ses bras, aux anges, ses émeraudes dans le vague.

jeudi 8 mars 2012

☼La baguette☼



C'était jours de braderie à traverse et Chanty en profita durant plusieurs jours. Oh! Pas qu'elle avait tant de courses à faire, mais elle prenait son temps, découvrant ce que le monde sorcier pouvait lui apporté. En tout premier, avant même de commencée ses achats, elle se rendit à la banque gringots afin d'y ouvrir un compte et aussi un coffre, comme le lui avait conseillé son père. Bien sur, et malgré leur air revêche et plutôt inamicaux, la rouquine trouva les petits gobelins drôle et amusants. Elle fit la connaissance de Titus Confucius, le gérant de la banque, qui l'emmena dans une grotte souterraine, en train, vers son coffre, qu'elle enregistra avec un mot de passe. Bien sur, elle n'avait rien à y mettre, mais au moins, elle l'avait et surement qu'il ne faudrait pas longtemps avant qu'il ne se remplisse de trésor chère à son cœur.
Une fois ceci fait, elle retourna sur traverse et se rendit directement à la première boutique qu'elle avait envie de visité, et ce, depuis qu'elle se savait sorcière.

Tout en haut de la façade, était inscrit en grosse lettre, sans prétention, OLLIVANDER, et en plus petit, marchand de baguette. La main sur la poignée de porte, elle tourna et poussa cette dernière faisant carillonner la clochette accrochée de l'entrée. La rouquine entra et fut un peu déçut de ce qu'elle y vit. De la poussière parsemait chaque centimètre carré de la boutique, mais si elle laissait ce détail de côté, après avoir éternuée à quelques reprises, elle s'avança en regardant partout. Les murs étaient jonchés d'étagères, où il n'y avait que de petites niches renfermant des boîtes. Un simple comptoir, tout au fond, de la boutique, faisait office de caisse et se tenait debout, dos à elle, TOM Ollivander lui-même.

«Bonjour, auriez-vous besoin d'une baguette par hasard?»





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Chanty fut surprise du ton employé pour lui parler. Impressionnée, elle balbutia une réponse.

«Heu! Oui…monsieur Ollivander?» Elle incertaine tout à coup, car le marchand ne se tournait pas vers elle pour la saluer. Elle s'approcha plus près et fini par toucher la manche du commerçant, d'une main tremblante.
Avec un sursaut, Tom se retourna d'un trait, faisant sursautée par le fait même, la jeune fille, qui recula de quelques pas soudain apeurée.

«Oh! Jeune fille! Je ne vous avais pas entendu entrée, veuillez me pardonné, je m'étais assoupi.»

Ah? Assoupi! À d'autre! Il était toujours debout, il ne dormait pas comme les chevaux tout de même. Mais qui l'avait reçut alors? Ses émeraudes firent le tour de la place encore une fois, s'étant habituée à la noirceur du lieu et vit dans un coin, un perchoir avec un perroquet tout blanc. Elle comprit alors que c'était lui qui devait inlassablement répété la formule d'usage du marchand, ce qui fit sourire la rouquine. Il faut dire qu'elle était également soulagée de voir qu'elle n'avait pas la berlue.

«Ce n'est pas grave Monsieur Ollivander, je suis venue acheter une baguette.»

Le commerçant la regarda, semblant cherché dans sa mémoire, où et quand il avait vue cette petite rousse, mais ne sembla pas trouver ce qu'il cherchait.

«Votre baguette est cassée? Vous l'aviez prit chez un concurrent? À quel boutique l'aviez prise mademoiselle?»

Les questions fusaient et Chanty rougissait un peu plus à chacune d'elle.

«Oh non! …Il ne me viendrait pas à l'idée ….d'acheter ma baguette ailleurs qu'ici monsieur, en fait, heu! C'est ma toute première baguette! Je viens d'arriver dans ce monde déjà si merveilleux à mes yeux.»

Elle se trémoussait, mal à l'aise, passant d'appuis d'un pied à l'autre. Mais le marchand se contenta de cette réponse et observa la jeune femme quelques minutes, qui parurent des heures à celle-ci. Il partit tout à coup derrière ses étagères et la jeune femme pu recommencée à respirée normalement, pour finir par s'Amuser de la situation. Elle entendit un grand bruit de quelque chose qui tombe et un juron s'échappa de la bouche de Tom, qui revint pourtant avec un large sourire et cinq boîtes, qu'il déposa sur son comptoir, et qu'il ouvrit devant la jeune rousse.

«Voilà mademoiselle! Faites-en les essaies, l'une d'entre elles vous choisiras soyez-en sur! Heu! Vous savez n'est-ce pas que c'est la baguette qui vous choisis et non le contraire? Vous allez ressentir quelque chose de particulier lorsque ce sera la bonne, je ne peut vous dire quoi, car c'est différent d'un sorcier à l'autre.»

Chanty regarda Tom avec un sourire cette fois. Ouf! Heureusement que son père lui en avait parlé, sinon elle aurait eu l'air d'une idiote, encore une fois.

«Oui monsieur, merci beaucoup»

Son regard vrilla sur les boîtes ouvertes devant elle. Hésitante, elle porta son choix sur celle du centre, qu'elle prit avec douceur, presque religieusement. Enfin elle en était là! Elle avait rêvée souvent de ce moment magique, mais elle n'avait pu imaginer les réactions des baguettes, ce que son père avait oublié de lui mentionné.
La première, elle la leva, oh! Peut-être un peu trop vite il est vrai, mais, celle-ci se mit à vibrer et fini par s'arrachée complètement de la main de la rouquine, pour aller faire la toupie sur la tête du marchand.
Confuse, la rousse porta ses mains à sa bouche, les yeux exorbités de surprise. Mais le marchand éclata de rire en reprenant la baguette pour la remettre dans sa boîte et la fermée.
Tremblante, elle prit une autre baguette et fut attentive à sa réaction cette fois. Mais elle ne ressentit rien du tout, même lorsqu'elle l'agita, le bout de bois resta de marbre. Elle la déposa donc dans sa boîte et la referma elle-même sous l'œil amusé mais très attentif d'Ollivander.
Elle porta son choix sur la première boîte et referma ses doigts sur la baguette. Aussitôt, elle ressentit une chaleur se répandre dans son bras. Elle leva la main et fit un mouvement de lancée et une petite gerbe d'étincelle émeraude comme ses yeux en sortirent. En fait, la sensation ne s'arrêtait pas là, car la rouquine, après quelques secondes, se sentit enfin…comment dire…complète. Comme si la vie lui avait arrachée quelque chose, et qu'enfin, après des années de recherches, elle la retrouvait. La sensation était étrange et le regard de Tom le devint également.

«Quelqu'un de votre famille est mort mademoiselle Bopassant?»

La concernée sursauta encore une fois au son de la voix du marchand. Il l'avait appelé par son nom avec un drôle de sourire, et sa question la prit par surprise.

«Heu! Non monsieur, pas que je sache, pourquoi vous me demandez cela? Au fait, comment connaissez-vous mon nom?»

Derrière son comptoir, Ollivander regardait la rousse, tout en refermant referment les boîtes de baguettes. Il sembla réfléchir avant de prendre la parole à nouveau, d'un ton faussement négligeant.

«Vous savez, lorsque je fabrique mes baguettes, un liens spécial se forme entre elles et moi, et lorsqu'elle prête allégeance et fidélité envers un sorcier, plein de choses me vienne à l'esprit, comme soufflé par l'âme de la baguette. Ainsi, je connais votre nom, et je dois dire que Chanty vous va très bien mademoiselle. Pour la baguette, elle est fabriquée avec un crin de sombral. En avez-vous déjà vue un? Bien sur que non, puisqu'il vous faut avoir vue la mort de près pour voir un sombral…..étrange d'ailleurs qu'elle vous ait choisit. (Secouant la tête…) Enfin, peut importe, c'est une belle baguette Chanty, prenez en soins et elle vous sera fidèle toute votre vie.»

Demeurant perplexe durant quelques secondes, la rouquine négocia le prix avec le marchand, qui lui fit un joli paquet cadeau, et le paya avec un sourire reconnaissant. Il lui avait fait une belle réduction…n'était-on pas en pleine braderie après tout?
Elle remercia le marchand avec effusion et sortit de la boutique de son pas chaloupé et dansant, la joie au cœur, pour retrouver l'effervescence du chemin de traverse.

Ses courses se passèrent pour ainsi dire, presque sous la même scène que chez Ollivander, échelonnées sur plusieurs jours, où elle avait louée pour l'occasion, une chambre durant quelques nuits salutaires pour enregistrée, digérée et assimilée tout ce qu'elle vivait présentement.
Et enfin, ses achats furent tous fait. Livre, pack de potion, plume et tout ce qu'il lui fallait et même plus. Elle sentait que chez les Wesleay farces et attrapes deviendrait une de ses boutiques favorite….Bah! Oui, elle aimait bien rigolée aussi de temps à autre. Un bon matin, elle rangea toutes ses trouvailles dans son joli sac à dos magique, (Heureusement qu'il l'était sinon elle n'aurait pas pu apportée tout cela toute seule), laissa la clé de sa chambre au tavernier et prit la route qui la mènerait à la gare King Cross.